LE POEME

film de Bogdan Borkowski

« J'ai fait ce film pour exprimer une reflexion, un sentiment que j'ai
éprouvé en me promenant un soir à Paris. J'ai voulu traduire ce moment où un
élan poétique extrème se mèle à l'extrème douleur. »

- Bogdan Borkowski

" L'idée du film consiste à dégager une émotion poétique unique en superposant l'image de la douloureuse réalité de dissection du corps humain et l'imaginerie passionné du poème d'Arthur Rimbaud « Le Bateau Ivre".

 

LE POEME


Directrice de production - Marcelle Ponti
Assistants réalisateur - Charles H de Brantes
Directeur de la photo - Joseph Backes
Montage - Alain Debarnot, Joselyne Melin, Garance
Ingénieurs du son - Alain Rousseau, Jean Rouchouse
Mixage- Wilfred Hakoune

Une coproduction aaa, TCICOM1986
Durée du film : 12 min
Fiction/ couleur

"Le Bateau ivre" d'Arthur Rimbaud dit par

Bernard Lavilliers

"Le Poème" a été sélectionné par UNIFRANCE FILM INTERNATIONAL, dans le cadre d'action
favorisant des programmes courts présentant le plus d'intérêt sur le marché
international,

et a été présenté:

- aux Festivals Internationaux de Courts Métrages (86) de Clermont Ferrand,
« Sigma 21 » à Bordeaux, Gent (Belgique) et Huesca (Espagne)
- aux Palais des Beaux Arts de Bruxelles
- au Berlin International Film Festival
- au Festival du Film Underground de Nancy
- au Festival International du film Fantastique de Bruxelles (86) :
PRIX DU MEILLEUR COURT METRAGE décerné par le public
- aux Rencontres Internationales « Le Cinéma et le Sacré » à Valence,
présenté avec « La passion de Jeanne d'Arc » de S.T. Dreyer
- à « Vidéo Plasir » à Paris, organisé par le Club des Directeurs
Artistiques
- au Todesfilms Festival à Munich at au « Kaléidoscope » de Stockolm
- -à Cannes, dans la sélection « Ecran ouvert »
- au Festival des festivals du film Court à Villeurbanne et Londres
- aux Festival des Films de Monde à Montréal, aux Sydnay et Melbourne Film
Festival
- aux « Rencontres Cinéma-Vidéo » d'Aix en Provence (86) où il a obtenu le
GRAND PRIX des 4èmes RENCONTRES AIXOISES
- à l « Artist Television Access », TV câblée de San Francisco et à la
Galerie de cette Chaîne (87)
- au Festival International du Film d'Art, Cinémathèque du Centre G.Pompidou
à Paris (87)
- à la Cinémathèque Française, Palais de Chaillot à Paris (87)
- LE POEME a récu en 1987, LE PRIX DE QUALITE décerné par le CNC
- au « A.V.E. » à Arnheim (89), à l' « Impakt » de Utrecht (90)
- au « VIP Film » de Berlin (90)
- au Cinéma Utopia de Paris (88 à 90) : une expérience unique dans la
diffusion de courts métrages puisqu'il a été programmé seul, lors de séances
de 30 min
- au Festival International du Film et de la Vidéo d'Art de Gayor
(Hongrie-91)
- aux Rencontres Cinématographiques de Charleville, dans le cadre de l'Année
Rimbaud (91)
- à l'Institut Français de Varsovie (92)

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" CENTRAL PARK ", Léonard SCHWARTZ, New York, 1987

« Et j'ai vu dans la violence de cette émotion, ma chance unique d'entrer en révolte. »
 

 

" LIBERATION ", Raphaël BASSAN, 11 /02/ 1986

« Borkowski a la trempe d'un Pasolini ou d'un Michaux : des individus qui questionnent leur époque et ses mythes d'une manière dépouillée et apparemment laconique. »
 

 

SAMUEL FULLER, cinéaste américain, 27/07/1986

« And from eyes and brain in the hands of the knife carver Rimbaud's words of life moved to a death that was unborn .»
 

 

" L'AUTRE JOURNAL ", Didier GILLE, mars 1986

« Je savais que le bistouri serait de la partie et, la voltige de cet instrument m'étant habituellement insupportable, je raidis préventivement mon corps. Les douze minutes de ce court métrage écoulées, je me suis relevé.ému et serein. Ce que nous montre ce film est tout simple : n poème et un corps se rencontrent.

 

Knut Hamsun « Mystères »

« Donnez-nous par exemple un crime civilisé, un péché de qualité !

Et pas les petits - bourgeois ;

non, je demande le libertinage rare, horrible,

le dévergondage délicat, péché de roi, petrti de la délicieuse cruauté de l'enfer. »

 

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« Je suis réellement d'outre-tombe...
Une voix étreignant mon coeur gelé...
On ne te tuera pas plus que si tu étais un cadavre. »


Arthur Rimbaud

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@Borkowski